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mardi 7 décembre 2010

Demandez le programme !

Chers parents

Le saviez-vous ?

Les parents les plus vigilants le savent, mais combien sont-ils à savoir que lorsque tombent les bulletins, peu avant les vacances de Noël, le deuxième trimestre est entamé depuis au moins un mois ? Les faits sont là : sans cette coupure, le premier trimestre durerait de septembre à décembre, ce qui le rendrait presque deux fois plus long que le troisième !

Ce que ça veut dire ? Que de mauvais résultats sur le bulletin tombant avant la Noël engagent pas loin d'un trimestre et demi, avec comme conséquence le fait que, pour pas mal d'élèves, les carottes soient déjà cuites à la rentrée de janvier.

À moins que parents et élèves comprennent que...

La réussite scolaire se joue essentiellement durant les congés, en tout cas pendant les périodes de coupures (ex. week-end), sinon, comment expliquer que les fils et filles de profs s'en tirent toujours mieux que les autres ?

Ce qu'il vous faut savoir c'est que les profs sont d'abord profs pour leurs propres enfants. L'échec scolaire ne touche aucun enfant de prof, et pour cause !

Prenons deux bambins de 6 ans entrant ensemble au CP et toujours inscrits dans la même classe durant toute leur scolarité, et suivons-les sur une douzaine d'années, à commencer par les cinq années de primaire, puis les quatre années de collège, où ils vont avoir les mêmes enseignants, le même programme, les mêmes manuels, etc. Et maintenant, essayez d'expliquer pourquoi, vers 13/14 ans, l'un des bambins va se retrouver orienté vers un CAP de je ne sais quoi, et l'autre, en partance pour une Seconde générale dans un bon lycée. Ces deux bambins auront eu le même parcours scolaire, en tout cas le même environnement institutionnel. Difficile de prétendre qu'ils n'aient pas eu les mêmes chances au départ, non !

Et pourtant, malgré tous ces beaux discours sur l'égalitarisme scolaire et sur cette école de la République qui accorderait les mêmes chances aux élèves, des différences existent et continuent d'exister.

Vous voulez l'explication du phénomène ?

C'est pourtant simple ! Reprenons l'exemple de nos deux bambins de tout à l'heure, qui s'inscriraient, le même jour, dans un conservatoire de musique, disons dans une classe de piano. Et supposons maintenant qu'il y en ait un des deux qui passe son temps libre sur la Playstation, tandis que l'autre travaille assidûment son solfège et son piano. Vers 14-15 ans, lequel des deux maîtrisera parfaitement l'instrument ?

Questions subsidiaires :

1. à votre avis, le fossé entre ces deux élèves s'est creusé au conservatoire où à la maison ?  

2. à quoi sert-il d'avoir un excellent professeur de piano, si l'on ne s'entraîne pas assidûment à la maison ?

J'espère que ce qui précède vous a fait sentir la réalité des inégalités sur le plan scolaire : la différence entre les élèves ne se fait pas à l'école mais à la maison. Et si les fils et filles de profs réussissent si bien c'est parce qu'ils ont la chance d'avoir en permanence un voire deux profs à la maison, car, à l'instar de la pratique d'un instrument de musique, c'est à la maison que l'on prend les bonnes habitudes du travail assidu, qui permet de creuser l'écart avec les autres, les abonnés à la Playstation, à MSN, à Facebook, etc.

Pour mémoire : les enseignants représentent 5 % de la population active. Les fils et filles d'enseignants représentent près de 40 % des effectifs des grandes écoles et Facs de prestige (médecine, etc.). Soit un coefficient multiplicateur de x 8 !

Ce qui veut dire, en clair, que les profs savent très bien ce qu'il faut faire pour réussir à l'école, mais ces informations-là, ils les réservent à leurs propres enfants. Parce que, dans leur grande majorité, les enseignants sont aussi parents d'élèves !

Je vous dis ça parce que j'ai été prof (particulier ou non) très longtemps, et que je connais la combine. Ce que je vous révèle là, personne ne vous le dira, et vous ne le lirez nulle part. Le fait est que quand il y a un problème sur le freinage d'un modèle automobile ou sur les réacteurs d'un Airbus 380,  les ingénieurs de Toyota, de Ford, Honda ou Rolls-Royce se mettent au travail et identifient rapidement le problème. Mais en matière d'échec scolaire, avec tous ses professeurs certifiés, agrégés ou docteurs, l'Éducation nationale s'avère incapable de venir à bout d'un problème identifié depuis des décennies, et qui fait que 160 000 jeunes quittent le milieu scolaire sans formation, tandis que près de 15 % d'autres arrivent au collège sans vraiment maîtriser la lecture et le calcul.

Par ailleurs, on a vu se développer une véritable industrie du soutien scolaire (Acadomia, etc.), dont je peux parler, puisque j'ai fait partie de leur personnel, et dont le moins qu'on puisse dire est qu'elle n'a en rien modifié les données du problème, voire les a même aggravées (raison pour laquelle j'ai décidé de la dénoncer vigoureusement après avoir pris mes distances avec certaines méthodes), puisque les élèves habitués à être assistés au collège ou au lycée risquent de prendre de mauvaises habitudes et se retrouvent, un jour, dans le supérieur où ils se plantent ! (cf. les taux élevés d'échec en premier cycle universitaire : autour de 55 %). Comme preuve qu'il y a une forme de soutien scolaire qui "soutient les élèves comme la corde soutient le pendu !" : ça consiste à rendre le sujet non pas autonome - ce que je recherche avant tout (le bon prof particulier est celui qui rend son élève apte à se passer de tout prof particulier !) - mais dépendant, parce qu'il y a du chiffre d'affaires au bout !

Question : de qui se moque-t-on ?

Le programme que je vous propose ?

Surtout pas de l'assistanat mais une remise à niveau énergique (car la remise à niveau se distingue résolument du banal soutien scolaire !), surtout durant les vacances scolaires. Le plus efficace c'est de travailler durant deux heures par jour, cinq jours par semaine. Ce qui nous fait :



  • Vingt heures pour deux semaines à la Noël, ou en Février, ou à Pâques (et là, il commence à se faire tard !), par exemple, à raison de 40 euros la séance, mais 30 euros la séance sur la base de 5 séances hebdomadaires = 150 euros/semaine x 2 = 300 euros les deux semaines.


  • Pour les familles nombreuses ou les voisins qui voudraient mettre leurs enfants ensemble, on ajoute 100 euros par élève supplémentaire pour deux semaines (six élèves maximum).
  • Exemple : remise à niveau pour quatre élèves (primaire-collège) sur deux semaines >> 300 + 100 + 100 + 100 = 600 euros, soit in fine 150 euros par élève et pour deux semaines.
  • Autre option (hors période de vacances scolaires) : cours de week-end (samedi + dimanche) soit deux matinées ou deux après-midi de quatre heures chacune : total 2 x quatre heures.
  • Dans ce cas : 70 euros la séance de 4 heures pour un élève + 20 euros par élève supplémentaire. Soit 90 € pour deux élèves pour 4 heures, ou 110 € pour 3 élèves, ou 130 € pour 4 élèves.

Important : sachant que les jeux vidéo sont une cause majeure d'échec scolaire, parents et élèves s'engagent moralement à faire disparaître toute console de jeu vidéo durant toute la période de vacances. Mais il y a aussi toute cette électronique embarquée, qui a rendu les jeunes complètement gagas (MP3, téléphone portable, etc.) et là, les choses sont claires : le temps passé à "chatter" doit être soustrait du temps passé à lire, étudier, se cultiver... Il n'y a pas de mystère !  


Pour me joindre :


- ou téléphone >> 06.23.65.31.21


Important : contrairement à beaucoup de professeurs particuliers, moi j'aime bien toucher à tout, ce qui fait que je pratique toutes les matières - hormis le latin-grec -, y compris l'informatique. Par ailleurs, l'expérience montre que le nombre d'heures requis pour une remise à niveau augmente considérablement dès que l'on passe du primaire-collège au lycée. C'est la raison pour laquelle je n'ai pas mentionné d'intervention au-delà du collège.

Par ailleurs, les mauvaises habitudes (jeux vidéo, par exemple) s'incrustent dangereusement avec l'âge, ce qui fait qu'elles sont plus longues à éliminer. Du coup, une remise à niveau en Seconde ou en Première sera bien plus ardue, en tout cas demandera beaucoup plus de temps qu'en Sixième, par exemple.

En tout cas, une chose m'a frappé alors que j'étais impliqué au sein de la corporation enseignante en collège et lycée, c'est la dégringolade des élèves sur le plan culturel. Un jour, à une classe de troisième, avec une majorité de latinistes (lycée privé catholique plutôt huppé), je pose une question que je croyais simple :

"Le requin est ainsi nommé d'après un épisode de la liturgie catholique. Lequel ?"

Aucun élève n'a été en mesure de répondre à cette question. Mais j'ai pu aussi constater combien leur vocabulaire s'appauvrissait dangereusement ; c'est simple : même en Terminale, on a des sujets qui ne savent pas ce que signifient des expressions comme manger de la vache enragée, tirer le diable par la queue, tomber de Charybde en Scylla, se réduire comme peau de chagrin, faire son beurre, tomber des nues, etc. La chose est d'autant plus étonnante qu'il s'agit quand même de leur langue maternelle, en tout cas, de la langue qu'ils sont censés pratiquer à l'école maternelle ! En revanche, rien que des champion(ne)s du SMS et de la transcription des mots en langage codé !

Vous savez quoi ? Il se trouve que je tâte volontiers du langage html durant mes loisirs. En suivant le lien, vous tomberez sur un "brouillon de culture" en cours de construction... >>>>


Petit supplément illustré : C'est l'histoire d'une petite Africaine de 14 ans. Africaine, pas d'origine... Père et mère camerounais, qui doivent encore détenir une carte de séjour... Je les imagine passant des heures dans une file d'attente devant la préfecture, même si en province, il y a moins de monde qu'à Paris-Île-de-France.




Donc, une adolescente africaine, même pas née en France, et qui décroche son BAC à 14 ans, soit avec deux années d'avance sur sa soeur aînée, bachelière à 16 ans. Autant dire que cette famille a du savoir-faire ! Parce qu'il ne faut pas se leurrer : tout s'est joué à la maison : père enseignant-chercheur, mère titulaire d'un BTS de comptabilité, et puis il y a tout le reste; notamment la présence intellectuelle des parents auprès de leurs enfants.

Voilà qui est venu me rappeler le jeune Alexandre (inscrit initialement dans un prestigieux lycée baptisé du nom d'un roi de France et proche de la Sorbonne, mais reparti - pour cause de harcèlement moral ou d'incompatibilité d'humeur, c'est selon - pour Nice où il a décroché son BAC à 13 ans) et son petit frère, Florian, encore plus doué que l'aîné, aux dires de la mère. Par expérience, je sais que derrière un enfant doué, il y a toujours des parents imaginatifs, surtout la mère ! Et celle d'Alexandre et de Florian était un sacré numéro !

Tiens, juste pour rire : prenez les rejetons de nos plus grandes vedettes du cinéma et de la chanson, et comptez le nombre de bacheliers. On devrait être autour de zéro. Pourtant, les parents sont riches à millions. Étonnant non !